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dimanche, octobre 1, 2023
Proverbe

J’aime les gens

J’aime me voir au miroir ou contempler les gens,
En se voyant, l’on imagine l’univers à travers les yeux
L’on en reconnaît tout de suite dieu
Ou comme l’on peut reconnaitre, l’esprit d’un serpentueux.
J’aime écouter les gens dans leur langage
On y remarque à l’instant le parler d’un ange
Soit les dires d’un chien véreux soit les vocables d’un dragon venimeux
Les êtres humains en reproduisent le comportement sans s’en rendre compte.

Malgré ce que chacun est, j’aime quand même les gens
Mais j’apprécie moins les gens !
Ceux là qui utilisent leur santé pour abimer celle des autres
Ils fabriquent même dans la nourriture, la contrefaçon
Cependant, leur intellect est aussi une malfaçon
Ils usent de leur acquis défectueux pour faire mal à la vie des autres
Ceux-là attaquent, trahissent, lacèrent la joie de l’existence

Néanmoins, j’aime les gens
Tel que Maître Jésus et d’autres grands de ce monde
Qui ont pu féconder, tel qu’on engendre une femme
Ils ont engrossé l’existence-ci
Toutefois, sans eux, sans leurs germes
Je, nous ne serions plus là !
Car, les diables-humains auraient tout embrasé

J’aime les vrais gens
Et grâce aux dires des âmes nobles, voilà que la vie sourit à l’existence
Que même les handicapés et les invalides font don de leur organe à la vie
Pour réparer l’infirmité de l’existence
Et ce, malgré la morsure de leur amère condition
Leurs moignons perdus semblent dégommer aussi en eux le dégoût face à la vie
Comparé du vivre plein de jérémiades des gens ordinaires

– Voici que…
– Voir quoi !
– Voici que j’aime le muet, il ne porte pas le cri des explosifs.
Voilà que j’apprécie le sourd, il n’entend pas le bruit de la haine
– En plus…
– Surtout quoi?
De-ci, j’adore l’aveugle qui a greffé ses yeux au soleil et à la lune
De-là, j’aime l’humaniste — le citoyen du monde
Qui fait don de lui à la nature en pâturant les ivraies croissant sur terre.

De ces gens d’or,
N’émanent aucune injustice ni guerre
Sinon, j’aime les gens
Qui aiment les gens
Qui sont comme les gens que j’aime.

Extrait du recueil de poèmes-adulte : Poésistoire (Yäh)

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