Le temps tu es tout d’abord le passé
Et ce n’est qu’après, tu deviens le présent
Et l’avenir, le futur ! n’est qu’un passé programmé
Tu es, faits passés, époque et périodes écoulées
Courant fuyant toujours plus loin en portant avec toi l’existence des ancêtres
Ceux des Hommes, des animaux même celle des végétaux…
Et n’hésitant à revenir aux pieds de tout ce qui est vivant
Afin de dérober et transformer leur expérience au passé.
Qui es-tu ?
Le temps
Si ta vie ne se résume qu’au passé composé
Je te demande une faveur !
Arrête-toi aujourd’hui dans le temps chassé
Comme ça l’existence de nous autres sera sauvée
Au lieu qu’elle devienne qu’un récit à raconter.
Tel l’écrit, l’audio, la photo, la vidéo gardent le présent dans le passé
Mais un passé toujours présent dans une multitude de présents.
Toi le temps
Tu es le frère de la maladie
Vous deux, êtes la progéniture de la mort
Qu’il faut seulement que vous balayez le vivant du planché de la terre
Afin que vous soyez !
Ô le Temps toi qu’est la vie de l’espace
Énergie de la matière je veux m’échapper de tes contretemps
De tes impressions de la durée, entre le passé et l’avenir
C’est sûr que ma conscience sera heureuse du présent
Libérée ici de l’ingratitude et là de l’ignorance.
Extrait du recueil de poèmes-adulte : Poèmes du monde (Yäh).
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